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Et si vous n'étiez pas aussi ""gentil"" que vous le pensez ? Au lycée Victor-Hugo, tout le monde se voit comme une bonne personne. On se moque ""un peu"", on like ""sans faire exprès"", on partage ""juste pour rire"". Et pourtant, un compte anonyme sur les réseaux suffit à faire sauter le masque: harcèlement scolaire, cyberharcèlement, cruauté... et ce plaisir discret qu'on éprouve parfois à voir quelqu'un d'autre tomber. Bienvenue dans un roman sur la nature humaine, le harcèlement scolaire et la banalité du mal, où Rousseau, Kant et Hannah Arendt croisent les réseaux sociaux et les stories éphémères. - Une histoire qui vous regarde directement Léo est persuadé que l'homme est naturellement bon. Il défend les plus fragiles, culpabilise quand il blesse, croit encore que la pitié et l'empathie suffisent à sauver le monde. Rousseau aurait probablement encadré sa photo. Yannis, lui, a fait un autre choix. Charismatique, brillant, il observe les autres comme des pions sur un échiquier. Pour lui, ""l'homme est un loup pour l'homme"" n'est pas une théorie, mais un mode d'emploi. Il sait qui a peur de quoi, qui a faim de reconnaissance, qui ne supportera pas d'être exclu. Entre eux, Inès - douceur cabossée, mélange de sensibilité extrême et de rage rentrée - et Malik, ""le mec bien"" qui veut juste que tout le monde l'aime. Le terrain de jeu: un lycée ordinaire, une classe banale, des réseaux sociaux utilisés comme une arme. Quand le compte anonyme commence à se moquer des élèves, la machine s'emballe: surnoms humiliants, photos détournées, secrets révélés, cyberharcèlement assumé ou nié. On sourit. On like. On partage. On ne ""fait que suivre"". - Un roman psychologique et philosophique, accessible et mordant Ce roman contemporain mêle harcèlement scolaire et cyberharcèlement (pressions de groupe, meute numérique, vidéos humiliantes, captures d'écran, ""c'était pour rire""), analyse psychologique (besoin de plaire, peur d'être rejeté, effet de foule, lâcheté, désir de vengeance) et philosophie vivante: Rousseau et la bonté naturelle abîmée par la société, Kant et la loi morale qu'on devrait suivre ""comme si notre geste devenait universel"", Hannah Arendt et la banalité du mal, ces gens ""normaux"" qui font le pire sans se vivre comme des monstres. Guidé par une voix narrative ironique et complice, le lecteur observe l'espèce humaine comme une créature fascinante: persuadée d'être bonne, mais capable de cliquer sur ""partager"" au pire moment. - Un miroir pour les adultes... et les plus jeunes: Pour les adultes qui s'interrogent sur la nature humaine, la responsabilité, la violence ordinaire, pour les parents, enseignants, éducateurs qui cherchent un roman fort pour ouvrir la discussion sur le harcèlement scolaire et le cyberharcèlement, et pour les jeunes lecteurs matures qui aiment les histoires de lycée sombres, mais accessibles. On rit souvent jaune devant les contradictions des personnages: on se dit ""neutre"", mais on ajoute un like de plus; on dit ""je n'ai rien fait"", alors que ne rien faire, c'était déjà choisir un camp. - Et vous, jusqu'où iriez-vous ? Après une ""blague"" qui va trop loin, il y aura des sirènes, des portes qui claquent, des réunions de crise, des discours indignés, des ""nous ne savions pas"" et des consciences qui ne pourront plus se mentir. Rousseau suffira-t-il à sauver la foi en la bonté naturelle ? Faut-il en passer par Kant pour tenir debout face à sa propre part d'ombre ? Et surtout: qu'auriez-vous fait, vous, ce jour-là, dans cette classe, avec ce téléphone entre les mains ?

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9798275107906

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